Abstract

Le style des frères Dardenne se caractérise par la mise en relief d’une dimension réaliste et sociale. Dans le film Le gamin au vélo, la représentation d’une vérité sociale et réaliste est primordiale. L’objectif de ce texte est de mettre en évidence dans quelle mesure la thématique du réalisme social peut être retrouvée dans le film et de quelle manière la violence est représentée.

Table des matières

Traces de l’imagerie humaniste (© Johanna Hötte)

Dans Le gamin au vélo, on reconnaît clairement des traces d’imagerie humaniste.[1] Le film présente des situations réelles et proches du quotidien et met en lumière non seulement les aspects positifs de la vie, mais aussi ses côtés sombres. Dans le film, le personnage principal, Cyril, cherche son père, mais celui-ci le rejette lors de leurs retrouvailles. Les personnages des films des frères Dardenne sont souvent perdus dans des situations désespérées ou traumatisantes comme dans ce film où Cyril constate douloureusement que son père ne veut pas avoir des contacts avec lui.[2] Les personnages sont des personnes qui se cherchent sans relâche et qui tentent de donner un sens à leur vie compliquée.[3] Dans le film Le gamin au vélo, Cyril cherche inlassablement son père et espère en vain son attention; la négligence de son père bouleverse Cyril sur le plan émotionnel et s’exprime par de l’aggresivité et de la violence qui seront expliquées plus loin dans le texte « Realistic Humanism ». Il y a des confrontations tendues, mais avec l’aide de Samantha, le monde de Cyril, marqué jusqu’ici par des évènements négatifs et blessants, prend une autre forme[4] : « Dans le gamin au vélo, Cyril rencontre divers personnages incarnant cette tension entre le Bien et le Mal. »[5] Dans cette tension existante entre le Bien et le Mal, Samantha représente une figure de compréhension et de soutien. Dans n’importe quelle situation, Samantha est là pour Cyril. Dans notre rôle de spectateur et spectatrice, nous pensons que le désenchantement et les blessures du passé de Cyril peuvent être vaincus, voire dépassés par la rencontre avec Samantha. Cyril peut ainsi prendre distance par rapport à son passé douloureux. Le film présente des éléments humanistes : L’intégrité de la vie humaine est en jeu à travers un haut niveau d’aggressivité montrée, mais aussi de haine et de colère qui n’offrent pas de conditions appropriées pour le développement humain, dans ce cas de Cyril.[6] Une scène importante pour les conditions de vie défavorables est celle où Cyril rencontre son père. Cette scène incarne une réalité dure et douloureuse pour le garçon, car Cyril est à la recherche de son père mais celui ne veut aucun contact avec son fils. D’une manière à la fois intense et pénétrante, la caméra, placée juste devant les deux personnages, rend visible la distance psychique et émotive. [7] Cette proximité présentée montre paradoxalement que la distance entre le père et le fils apparaît finalement comme insurmontable et qu’elle ne s’évolue pas positivement au cours du film.[8] Par la direction du regard et par le fait que la caméra se trouve à la hauteur de Cyril et qu’on peut voir que Cyril suit son père pas à pas, mais aussi par le fait que le père se détourne par sa posture et qu’il évite le regard de Cyril, il est clair que malgré la proximité de la caméra, aucune proximité humaine ne peut être établie. La proximité de la caméra avec les personnages ne réduit pas la distance entre les spectateurs et eux. Au contraire, elle permet au public de reconnaître « l’altérité » et ce qui se passe peut difficilement nous laisser indifférents.[9]

Omniprésence et signification symbolique du vélo

Le vélo de Cyril l’accompagne tout au long du film et est présent dans la plupart des événements. Le titre du film fournit déjà une indication sur l’importance du vélo. Le vélo est d’une grande importance pour Cyril et le film : « Mentionnons aussi l’importance du vélo, objet essentiel à la compréhension du discours humaniste des frères Dardenne. »[10] Le vélo est un compagnon important pour Cyril. Il représente un lien décisif, voire le seul lien visible avec son père, puisque celui-ci lui avait offert le vélo auparavant. Cependant, Cyril découvre plus tard que son père a vendu le vélo. Dans le film, Cyril menace à trois reprises de se faire voler son vélo ce qui pourrait symboliquement faire référence au lien avec son père qu’il risque de perdre. Mais il est également une grande importance symbolique car il incarne l’idée de liberté et d’espoir mais sert aussi de possibilité d’évasion comme le montrera l’analyse ultérieure de la scène.[11] Mais il sert surtout de symbole ou de représentation « d’arriver à la maison » chez Samantha. On voit ici que son attachement à Samantha grandit et que celui à son père est « remplacé ».

Représentation de la violence à l’aide de deux scènes

Dans ce film, l’impeccabilité de la vie humaine est remise en question par un haut degré de représentation de violence. Dès le début, nous ressentons presque douloureusement en tant que spectateurs et spectatrices le désespoir de Cyril à la recherche de son père.[12] Cyril n’accepte aucune règle, est plein de colère et ne la contrôle plus, même envers la personne qui l’aide, à savoir Samantha.[13] L’analyse de la scène suivante le montre. La scène se développe après la rencontre entre Cyril et son père et se déroule dans la voiture de Samantha. Cyril est filmé de côté ou en en hauteur de son épaule ce qui permet de voir son regard baissé. Ce gros plan permet de révéler son désespoir et ses émotions. Malgré la proximité de la caméra par rapport à l’action, une distance est maintenue et donc quelque chose « d’inaccessible » dans les personnages des frères Dardenne. Une proximité est certes créée mais on ne peut pas se mettre à la place des personnages ce qui maintient cet « inaccessibilité ».[14] Les frères Dardenne utilisent la « mise en scène » et minimisent ainsi la participation et l’engagement émotionnel du spectateur. Ils créent une distance pour que le spectateur ne puisse ni s’identifier au personnage parce qu’il est trop éloigné de lui, ni le juger parce qu’il est trop proche de lui.[15] Les réalisateurs réussissent ce jeu d’équilibriste en maintenant le spectateur dans un état de tension permanente : Les personnages sont souvent filmés de dos, caméra à l’épaule, de sorte que le spectateur les suit dans leurs activités sans connaître leur identité, ni comprendre leurs motifs, celles-ci n’étant révélés qu’a posteriori.[16]

Dans la scène, lorsque Samantha tente de remonter le moral de Cyril, ce dernier lui tourne directement le dos. Cyril se blesse lui-même au visage et se cogne la tête contre la vitre de la voiture à plusieurs reprises. La caméra donne l’impression aux spectateurs qu’ils se trouvent également dans la voiture. Ce n’est que lorsque Samantha le rassure et le prend dans ses bras que Cyril parvient à se calmer. Pour opposer à cette scène le fait que la violence de Cyril n’est pas seulement dirigée vers lui-même mais aussi contre des personnes proches, une deuxième scène est décrite qui le prouve.

La deuxième scène se déroule dans l’appartement de Samantha. Samantha remarque un grand bruit et part immédiatement à sa recherche. La caméra suit Samantha, ce qui crée une ambiance très agitée. Cyril tente de s’enfuir par la fenêtre et Samantha essaie de l’en empêcher. Cyril mord Samantha à ce moment-là. Il s’agit d’une scène agitée et marquée par de l’inquiétude. Lorsque Cyril s’enfuit vers le salon de coiffure et Samantha le suit en essayant de le rattraper, Cyril la blesse à nouveau avec un objet pointu. La caméra suit tous les deux, de sorte que la situation mouvementée est soulignée et reste au premier plan. Comme décrit précédemment, le vélo a aussi une fonction importante ici. Cyril parvient à s’échapper et le vélo sert ici de moyen de fuite.

Finalement, Cyril peut sortir de la spirale de violence grâce au soutien de Samantha, et avec elle, Cyril a non seulement une personne compréhensive à ses côtés, mais aussi une personne de référence importante qui est là pour lui en toute situation. Il y a ici un lien avec le message suggéré du film, à savoir qu’on peut sortir de la souffrance humaine avec une aide extérieure. La réunion de Samantha et Cyril est un exemple de l’expérience du « bien », car ce n’est qu’avec l’aide de Samantha que Cyril peut faire face à son passé et le surmonter.[17]

La thématique du réalisme social peut être reconnue dans le film. Le film contient de nombreuses situations sociales et réelles de la vie quotidienne, mais il fait également référence aux problèmes et aux conflits dans les situations quotidiennes et les met en lumière. La représentation de la violence souligne particulièrement cet aspect. Les gros plans et la caméra à l’épaule permettent aux spectateurs de suivre de près la situation des personnages du film et de témoigner le message du film : que l’on peut échapper à une misère humaine grâce au « bien ».

Les caractéristiques du style des frères Dardenne et leur intégration dans Le gamin au vélo (©Dana Janina Feimann)

Frédéric Bonnaud décrit les frères Dardenne comme les observateurs les plus précis de la nouvelle société ouvrière européenne, ce qui est visible par un grand nombre d’éléments réalistes dans leurs films.[18] C’est la raison pour laquelle nous allons voir ci-dessous les caractéristiques de leurs films typiques et comment on peut les reconnaître dans leur film Le gamin au vélo.

Le Réalisme sociale et responsable et l'humanisme réaliste

Dans son texte « Realistic Humanism », le philosophe Walter Lesch explique que les films de ces réalisateurs sont marqués par le « realistic humanism », un concept très proche de celui du « responsible realism » utilisé par Philip Mosley. Lesch explique que le réalisme est responsable, car les cinéastes traitent le défi éthique de faire face aux difficultés et aux crises de la vie, sans négliger la nécessité de trouver la direction et les meilleures voies pour l’avenir. Selon Lesch, on peut par exemple reconnaître le réalisme social au fait que le film Le gamin au vélo se déroule dans une banlieue dans une région de la Wallonie qui est marquée par l’industrie. Ce lieu est representé dans le film comme une région où les habitants sont exposés aux changements de l’économie et de la société.[19] James Palmer reconnaît aussi une forme de réalisme dans ce film, mais le définit comme un « réalisme social » à cause des aspects criminels et familiaux dans Le gamin au vélo.[20]

La Sainte Trinité dans Le gamin au vélo

Frédéric Bonnaud défend la thèse selon laquelle il existe une ‹ Sainte Trinité › dans le style des frères Dardenne. Celle-ci se compose de la ‹ collision ›, de la ‹ chute › et du ‹ sauvetage ›.[21] Même s’il faut être prudent avec le terme ‹ Sainte Trinité › , ce schéma peut être reconnu dans Le gamin au vélo : Tout d’abord, le spectateur voit la collision qui se produit littéralement dans ce film. Cyril, qui cherchait son père, se précipite dans un cabinet médical et heurte Samantha, une patiente qui attend, à laquelle Cyril s’accroche ensuite. Les réalisateurs ont utilisé la ‹ chute › dans la mesure où Cyril se laisse influencer par le petit délinquant Wes et se laisse entraîner dans un braquage. Mais celui-ci tourne mal parce que le fils de l’homme agressé a remarqué Cyril. Wes se détourne de Cyril et, avec l’argent volé, Cyril essaie de convaincre son père de reprendre Cyril chez lui, mais cela échoue. Plus tard, le spectateur est témoin du sauvetage de Cyril, puisque Samantha lui pardonne, l’accueille à nouveau chez elle malgré ce qui s’est passé et l’aide également pendant la médiation entre la victime et son agresseure.

Christianisme et conte de fées

Jean-Pierre Dardenne explique dans l’interview avec Frédéric Bonnaud que Le gamin au vélo peut être interprété comme une « reverse pietà ».[22] La pietà montre l’image de la Vierge Marie tenant le corps de Jésus sur ses genoux. Cette représentation pourrait se retrouver de manière particulière dans Le gamin au vélo. Bonnaud montre que Samantha, une jeune femme sans enfant qui vit avec son ami, peut être considérée comme la Vierge Marie. Elle accueille un garçon qui a été rejeté par son père et qui roule constamment sur son vélo. En le sauvant, Samantha accomplit un acte altruiste qui cache des secrets et qui est irréversible. Selon Jean-Pierre et Luc Dardenne, un élément de conte de fées est visible dans le choix des lieux de l’action. Ils expliquent que l’action ne se déroule que dans quelques lieux et que ces lieux sont d’abord réels avant d’être remplacés par une forêt ‹ mystérieuse’. Ainsi, la proximité avec le conte de fées peut être suggérée; on pourrait même considérer Samantha comme une bonne fée.[23] Lesch soutient ce point de vue en décrivant que l’altruisme de Samantha peut être considéré comme un « unbelievable modern fairy tale »[24]. Il mentionne également le fait que le film fait régulièrement référence au commandement chrétien et moral  « Tu ne tueras pas ».[25] Ce commandement est visible dans deux scènes : Lorsque Cyril agresse un homme et le frappe jusqu’à ce qu’il perde conscience et lorsque le fils de l’homme agressé se venge de Cyril en lui jetant une pierre, ce qui provoque que Cyril tombe d’un arbre.

Les personnages des frères Dardenne

Les personnages des films des frères Dardenne et leur représentation cinématographique sont très spécifiques et présentent certaines caractéristiques que l’on retrouve aussi dans Le gamin au vélo. James Palmer explique que les cinéastes utilisent rarement le plan subjectif de la caméra pour représenter ce qu’un personnage perçoit et comment il le perçoit. Au lieu de cela, ils utilisent souvent « displacement, […] subtext, and [...] camerawork that is both intimate and discrete »[26], afin de montrer les réactions et les émotions des personnages par un point de vue extérieur. De plus, Palmer décrit que les émotions sont renforcées par un élément de style des deux réalisateurs, car ils ont tendance à filmer les personnages sous un « oblique angle »[27] et filment souvent le dos des personnages, tandis que la caméra accompagne le mouvement des personnages de manière dynamique. En outre, la représentation de larmes est également une caractéristique des films des Dardennes :

On peut prendre comme exemple la scène dans le salon de coiffure de Samantha, où Cyril est assis à côté d’un lavabo et joue avec l’eau. Samantha lui dit d’abord de fermer le robinet, puis elle se dirige vers le lavabo et ferme le robinet elle-même. Cyril l’ouvre à nouveau. Une petite dispute s’engage à propos du robinet et Samantha demande à Cyril ce qui ne va pas, mais celui-ci reste silencieux. Les réalisateurs font donc ressentir aux spectateurs les émotions de Cyril donc par le mouvement de la caméra et le sous-texte, au lieu d’exprimer les sentiments par une réponse précise de Cyril. En plus, le spectateur ne voit pas le visage de Cyril parce que son visage est suspendu au-dessus du lavabo. On peut donc très bien voir que les situations du film se déroulent sans commentaires ou au moins presque sans jugement. S’il y a néanmoins une situation dans laquelle un jugement est porté, celui n’est que très subtile et s’oriente vers un idéal humaniste. Ainsi, le style des frères Dardenne a un effet ‹ documentaire › sur les spectateurs, qui deviennent des ‹ témoins › des situations. Mais contrairement aux larmes, on voit dans cette scène qu’il y a une intériorisation des sentiments de Cyril qui les supporte.[28] On peut donc déduire que Cyril ne se sent pas capable de pleurer, c’est pourquoi on peut identifier ici une métonymie cinématographique : L’eau du robinet coule à la place des larmes.

Frédéric Bonnaud ajoute que dans les films des frères Dardenne, les personnages sont représentés dans un état de vulnérabilité.[29] C’est aussi ce qu’on peut voir dans Le gamin au vélo. Cyril a été abandonné et rejeté par son père dans un centre pour enfants, son père a des problèmes financiers, Samantha, malgré sa complaisance, est d’abord rejetée par Cyril et, au cours du film il l’agresse aussi, et même Wes, le petit délinquant, devient d’une certaine manière un personnage vulnérable au moment où sa mère malade est montrée.

Walter Lesch suggère également l’élément de vulnérabilité, car ,selon lui, les personnages se retrouvent dans des situations désespérée et doivent vivre des expériences traumatisantes. Le spectateur regarde les personnages tenter d’améliorer leurs conditions de vie, sans la garantie que cela fonctionnera. En outre, les personnages ne sont pas représentés comme étant purement bons ou purement mauvais, mais plutôt comme étant « more or less restlessly searching people who are trying to make sense of a complicated life »[30]. Dans Le gamin au vélo, on peut par exemple compter comme expérience traumatisante le fait que Cyril est abandonné par son père, qu’il doit vivre dans un centre pour enfants et que les autres personnes qui pourrait s’occuper de lui sont absentes ou décédées. Malgré le comportement du père, celui-ci, tout comme le petit délinquant Wes, n’est pas représenté comme un ennemi, car il y une possibilité de compréhension de la part des spectateurs*trices par la représentation des problèmes financiers, des exigeances du père et de la mère de Wes qui est malade.

Les couleurs et la musique

En ce qui concerne les couleurs et la lumière, Bonnaud fait remarquer dans l’interview que dans « Le Gamin à vélo », les couleurs sont utilisées différemment que dans les films précédents des frères Dardenne. Selon lui, une grande partie de l’écran montre des couleurs vives, que ce soit le rouge du T-shirt de Cyril ou les couleurs des bus. Jean-Pierre Dardenne explique que c’est surtout la lumière qui varie davantage que dans ses films précédents et que ce film est donc plus ‹ chatoyante ›, avec l’objectif de capter aussi des moments de bonheur et de joie.[31]

Walter Lesch ajoute que ce film est le premier des frères Dardenne qui a été tourné en été. Selon lui, c’est aussi l’une des raisons pour l’atmosphère du film qui est plus lumineuse et plus colorée. Enfin, avec « Piano Concerto No. 5 », les frères Dardenne ont utilisé de la musique pour la première fois dans leur film qui en était auparavant strictement absente.[32]

- Johanna Hötte et Dana Janina Feimann -

Ce texte d'étudiant a été réalisé dans le cadre du séminaire "Das BelgienNet II: medienpraktische Perspektiven auf die Kultur Belgiens" (hiver 2021). Vous pouvez lire la version allemande de cet article ici.

Notes :

[1] Cf. Hamel, J.-F. « Autour d’une imagerie humaniste/ Le Gamin au vélo de Jean Pierre et Luc Dardenne, Belgique, 2011, 87 min », in : Ciné-Bulles, 30/3, 2012, p. 47.

[2] Cf. Lesch, W., « Realistic Humanism », in : Journal for Religion, Film and Media, 2/2, 2016, p. 34.

[3] Cf. ibid.

[4] Cf. Hamel, Autour d’une imagerie humaniste, p. 46-47.

[5] Ibid., S. 47.

[6] Cf. Lesch, W. Realistic Humanism, p. 40.

[7] Cf. Hamel, Autour d’une imagerie humaniste, p. 49.

[8] Cf. ibid.

[9] Cf. Lesch, Realistic Humanism, p. 39.

[10] Hamel, Autour d’une imagerie humaniste, p. 48.

[11] Cf. ibid.

[12] Cf. Euvrard, M., « Review of Le Gamin au vélo : Cyril et Samantha », in : Séquences, 274, 2011, p. 42-43.

[13] Cf. ibid., p. 42.

[14] Cf. Clémot, Hugo, « L’enfant (Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne, 2005) », in : Ardienne Boutang et. al (ed.), L’analyse des films en pratique. 31 exemples commentés d’analyse filmique, Malakoff, 2018, p. 200.

[15] Cf. Bissière, Michèle, « De La Promesse (1996) à L’enfant (2005) : Le cinéma éthique des frères Dardenne », in : Dialogues et Cultures, 56, 2009, p. 112.

[16] Cf. ibid.

[17] Cf. Lesch, Realistic Humanis, p. 40.

[18] Cf. Bonnaud, Frédéric et Robbins, Jonathan, « Radical », in : Film Comment, Vol. 48/No. 2, 2012, p. 22.

[19] Cf. Lesch, Realistic Humanism, p. 33-34.

[20] Cf. Palmer, James, « The Kid with a Bike : From Abandonment to rebirth », in : Psychological Perspectives, 57, 2014, p. 83.

[21] Cf. Bonnaud, Robbins, Radical, p. 22.

[22] Dardenne dans Bonnaud, Robbins, Radical, p. 24.

[23] Cf. Bonnaud, Robbins, Radical, p. 23-25.

[24] Lesch, Realistic Humanism, p. 41.

[25] Cf. Lesch, Realistic Humanism, 41.

[26] Palmer, The Kid with a Bike, p. 84.

[27] Ibid., p. 85.

[28] Cf. ibid., p. 81, p. 84–85.

[29] Cf. Bonnaud, Robbins, Radical, p. 22.

[30] Lesch, Realistic Humanism, p. 34.

[31] Cf. Bonnaud, Robbins, Radical, p. 24–25.

[32] Cf. Lesch, Realistic Humanism, p. 40–41.

Bibliographie

Bonnaud, Frédéric und Robbins, Jonathan, « Radical », in : Film Comment, 48/2, März/April 2012, p. 22.

Bissière, Michèle, « De La Promesse (1996) à L’enfant (2005) : Le cinéma éthique des frères Dardenne », in : Dialogues et Cultures, 56, 2009, p. 109-116 (Auszug).

Clémot, Hugo, « L’enfant (Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne, 2005) », in : Ardienne Boutang et. al (Hrsg.), L’analyse des films en pratique. 31 exemples commentés d’analyse filmique, Malakoff, 2018, p. 199-205.

Euvrard, M., « Review of Le Gamin au vélo : Cyril et Samantha », in : Séquences, 274, 2011, p. 42-43.

Hamel, J.-F. « Autour d’une imagerie humaniste/ Le Gamin au vélo de Jean Pierre et Luc Dardenne, Belgique, 2011, 87 min », in : Ciné-Bulles, 30/3, 2012, p. 46–49.

Lesch, W., « Realistic Humanism », in : Journal for Religion, Film and Media, 2/2, 2016, p. 34–40.

Palmer, James, « The Kid with a Bike : From Abandonment to rebirth », in : Psychological Perspectives, 57/1, 2014, p. 79–93.

Sources audiovisuelles

Le gamin au vélo (2011, Belgique), réalisation : Jean-Pierre und Luc Dardenne.