La mode et le design en Belgique

Si on parle de la mode (française), on pense aux défilés de mode parisienne ou à des marques comme Chanel, Louis Vuitton et d’autres noms qui sont célèbres depuis quelques années. Mais qui est Martin Margiela de la marque « Maison Margiela » ? Que font les couturiers Ann Demeulemeester et Dries Van Noten ? Pourquoi le terme anglais « Antwerp fashion » décrit la mode totale belge ?

On pourrait penser que ce sont des personnes françaises, mais ensembles avec d’autres styliciens et styliciennes, Van Noten et Demeulemeester marquent la mode belge et représentent le pays voisin multiculturel de la France, qui a gagné de la consécration internationale récemment.

Tout d’abord, l’histoire de la haute couture est illustrée et de quelle façon on peut l’associer à la Belgique. Ensuite, on présente l’avancement économique commercial et on met la Belgique et la France comme modèle en regard.

Table des matières

Le chemin de la haute couture jusqu’en Belgique (Larissa Schneider)

Le terme « haute couture » est très important dans le monde de la mode parce qu’il est connexe avec les traditions. Cette expression française décrit ‘le métier de tailleur soutenu’[1] et elle est un terme protégé[2], cela veut-dire qu’il y a des conditions essentielles pour se nommer ‘couturier’ et pour faire partie de la haute couture. Quelques conditions sont la maitrise du métier de tailleur en utilisant les techniques traditionnelles, d’avoir au moins 20 employés, de créer au moins 25 modèles par saison et d’être publié dans le calendrier de la chambre administrative depuis 4 ans.[3]

L’Anglais Charles Frederick Worth qui est venu à Paris en 1840[4] et qui a ouvert sa propre maison de mode dans la Rue de la Paix en 1585, est connu comme le fondateur de la haute couture[5]. Ses clients devaient se présenter pour l’essayage, Worth prenait leurs mensurations et il cousait les vêtements spécialement pour eux. On ne pouvait pas acheter ces vêtements ailleurs. En plus, ils y avaient des présentations de mode du couturier qui étaient portés par des mannequins vivants. Dans l’année 1969, Worth et d’autres couturiers ont fondé une chambre ensemble qui s’occupait d’employés, de taxes, de l’administration et de la production de la haute couture. Elle était nommée « La Chambre Syndicale de la confection et de la couture pour dames et fillettes ».[6] L’idée fondamentale de cette chambre restait la même, mais les attributions grandissaient et le nom changeait plusieurs fois, en partie à cause d’une union avec d’autres chambres : En 1910, elle est devenue « La Chambre Syndicale de la Couture Parisienne », qui s’est occupée aussi de la coordination des défilés de mode parisienne et de la conservation de la mode. En conséquence, les autres pays ne pouvaient pas la copier et ainsi, Paris est devenue le centre mondial de la mode.[7] Paul Poiret et Charles Frederick Worth ont fondé « Le Syndicat de Défense de la Grande Couture Française » en 1914[8] et en 1921, Madeleine Vionnet a fondé « L’Association de protection des industries artistiques saisonnières » (« PAIS »)[9]. La chambre existe encore aujourd’hui, mais entre-temps, elle s’appelle « La fédération de la haute couture et de la mode » et elle unit tous les couturiers, comme dans le passé[10].

La haute couture a été utilisée par la classe sociale supérieure pour se distinguer de la classe sociale inférieure[11]. Le temps investi et l’effort artisanal qui est lié à ces robes ont des hauts prix, à tel point que peu de gens peuvent s’en payer. C’est la raison pour laquelle on peut considérer la haute couture comme un symbole de prospérité et de luxe. En 1950, l’association « Les Couturiers associés » a été fondée, ce qui a donné naissance à la mode prêt-à-porter qui se réfère aux idées de la haute couture. Des couturiers fameux ont publié pour la première fois des vêtements moins chers pour la vente publique et (inter-)nationale.[12]

Le terme « haute couture » s’est référé uniquement à la mode française pendant plusieurs années. Mais depuis le 21è siècle, des styliciens internationaux font parties de la chambre. Les couturiers italiens Giorgio Armani et Valentino en font partie depuis 2011, mais ils sont nommés comme des « membres correspondants »[13] parce que leur siège social n’est pas localisé en France. Aujourd’hui, les Belges Ann Demeulemeester et Dries van Noten y correspondent aussi[14].

Les couturiers Ann Demeulemeester & Dries Van Noten (Larissa Schneider)

Ann Demeulemeester est née le 28. Décembre 1959 et à l’âge de 22 ans, elle a reçu son diplôme de la « Koninklijke Academie voor Schone Kunsten van Antwerpen ». Pendant ses études, elle a rencontré cinq autres styliciens avec lesquelles elle a fondé le « groupe des six ». Dans les années 1980, la mode belge devenait populaire à cause d’Ann Demeulemeester, Dries Van Noten, Dirk Bikkemberg, Walter van Beirendonck, Dir van Saene et Marina Yee.[15] Avec son mari Patrick Robyn, elle a fondé son label en 1985 à Anvers, où le siège social est localisé aujourd’hui encore[16]. En 1987, Demeulemeester a présenté sa propre collection pour la première fois à Londres et cinq ans après, elle l’a présenté à Paris[17] : « Des robes noires fabriquées de charmeuse pendent sur des mannequins pâles avec des cheveux en mèches désordonnés, en plus elle montre des bords en lambeaux, des plis, des couleurs tristes, des bas déchirés, aucun bijou, pas de décolleté, mais de temps à autre des débardeurs complètement transparents ou des torses nus, et aussi aucun mini »[18]. En 1996, la première collection de la stylicienne pour hommes est sortie et en 2005, le premier défilé de mode pour hommes a eu lieu.[19] Demeulemeester est connue pour son jeu avec les clichés de mode féminins et masculins et ses nouvelles interprétations[20], qu’elle personnifie dans ses créations en forme du style grunge. Cela veut dire qu’elle unit des éléments de punk avec des coupes droites en utilisant principalement des matériaux naturels. Depuis 2006, son label est international, il y a des boutiques à Tokyo et Hong Kong et un an après, une boutique à Seoul à ouvert.[21]

Dries Van Noten est né un an avant, le 12. Mai 1958, à Anvers. Comme déjà mentionné, ses études à la « Koninklijke Academie voor Schone Kunsten » l’ont guidé aussi au « groupe des six ».[22] En 1985, il a fondé son propre label avec le siège social à Anvers également[23]. Ce « design […] représente des coupes faciles et mettables et des étoffes tissées de manière extrêmement dispendieuse ou imprimées artistiquement, qui sont souvent inspirées par les ethnies différentes et qui sont fabriquées selon ses instructions »[24]. Il mélange des étoffes et des coupes de cultures étrangères avec des éléments connus[25]. Son but est la création d’une mode neutre, dans laquelle le caractère individuel peut circuler pour devenir quelque chose de spécial[26]. Mais déjà pour financier ses études, Dries van Noten travaillait pour d’autres styliciennes et comme acheteur pour l’entreprise de son père[27]. En 1987, le couturier a présenté sa première collection de prêt-à-porter[28] et en 1993, il a eu son début à Paris[29].

Après des années de domination française, la haute couture traditionelle s’élargit en direction des autres pays, comme la Belgique. Avec la haute couture, il se développait une forme de mode spéciale qui soulignait l’individualité et qui occasionnait une révolution de la mode. Par conséquence, il se développaient des styles variés de styliciens différents qui aidaient à développer un code vestimentaire national, comme le code belge. Mais Ann Demeulemeester et Dries Van Noten n’étaient pas les seuls styliciens, il y avait beaucoup d’autres couturiers et évènements qui ont influé sur l’histoire de la mode belge.

La Belgique et l’identité de mode : comment le pays voisin multiculturel de la France a triomphé dans les marques de mode et quelles personnalités ont joué un rôle (Juliane Bardosseck)

Pendant que d’autres pays dans l’histoire culturelle ont associé leur prope tradition et leur propre identité avec la mode, la Belgique restait d’abord inaperçue et sans succès commercial. C’est pour cela qu’on ne peut pas parler de mode comme partie de la culture belge qui a toujours été transmise, mais elle peut être considéré comme projet initié et relancé par l’économie. Ce projet s’appelait « plan textil », qui a été conçu et lancé par le gouvernement pour financer de jeunes talents belges et pour leur donner une chance d’obtenir une percée internationale.[30] Cela leur permettait de donner naissance à leurs propres marques et ainsi d’en jeter les bases. Selon José Teunissen, le « New Institute for Textile and clothing of Belgium » (abrégé ITCB) offrait un budget total de 687 millions d’euros pour mettre l’accent sur le développment des marques et des chiffres d’affaires. 496 millions d’euros ont été investi dans l’innovation et dans la réorganisation des entreprises, 141 millions d’euros dans le composant du service, plus précisément dans le domaine d’éducation et marketing, qu’il s’est avéré par la suite comme la seule investition avec succès, ainsi que dans la publicité et des campagnes. 50 millions d’euros restaient pour compenser des démissions inévitables.[31]

Grâce aux catalyseurs économiques et politiques, la première génération des jeunes talents belges donnait un visage connu au label « la mode belge ». On parle du « groupe des six » qui a déjà été mentionné et qui a remporté un grand succès dans les années 1980. Aujourd’hui encore, ils font partie de l’inventaire des grands stylistes en créant leurs propres marques et en montrant le chemin pour les descendants.[32] Marysia Woroniecka, une attachée de presse et découvreuse de talents, a commenté leur style comme suit : « What makes them special is that they are so fresh. Belgium had no tradition or history in fashion and that is why they are so original and open minded »[33]. « Discret et non théâtral » commente Suzy Menkes, qui est une des critiques de mode la plus importante dans le journal Herald Tribune, aujourd’hui connu sous le nom de « New York Times International Edition »[34]. Puis, ils ont reçu leurs diplômes dans la même année dans laquelle le plan textil a été mis en œuvre, ils présentaient leurs designs pour la premier fois 1986 à la semaine de la mode à Londres et ils se sont ainsi fait un nom. À partir de ce moment-là, ils étaient présents à la London Fashion Week deux fois par ans.[35] Comme ils ont réalisé leur premier défilé de mode en groupe à Londre dans le Westway Film Studio dans l’année 1988, le titre « Les Six d’Anvers » a été mentionné pour la première fois dans la presse internationale et a pu s’établir.[36] Le plan textil fonctionnait comme prévu, même si la branche service ou bien la branche marketing était la seule qui fleurissait. Les grandes marques étaient créées, la mode belge avait un visage.

La deuxième génération de jeunes talents belges (Juliane Bardosseck)

Comme il ressort de l’article « Deconstructing Belgian and Dutch Fashion Dreams » de José Teunissen, la deuxième génération de jeunes talents belges des années 1990 pouvait obtenir le même succès. Rien mois que Martin Margiela, A.F. Vandevorst, Veronique Baranquinho, Haider Ackermann et Raf Simons représentent aujourd’hui encore la Belgique dans la scène internationale de la mode.[37] Ils ont aussi réussi á s’établir et à présenter leurs créations à Paris régulièrement. Leur style a poursuivi l’idée originale et était considéré comme adroit, créatif, même avant-gardiste.[38] Le style de l’avant-garde décrit des tenues ou des créations dans la mode qui ont été créées sur une toute nouvelle base[39]. Ils donnent des pistes de réflexion créatives et ouvrent la voie pour des choses nouvelles et osées ainsi qu’ils sont considérés comme précurseurs ; pareil pour les Six d’Anvers, qui ont polarisé avec leurs créations expressionnistes dans les années 1980. La nouvelle génération montre également des créations visionnaires et extrêmes, qui pouvaient se développer indépendamment des créations qui existaient déjà dans l’histoire ou dans les tendances de mode. A ce passage, ils profitent désormais d’éviter des références ou des éléments culturels, qui n’étaient pas ancrées dans l’identité nationale de la mode de la Belgique de prime abord.

Cette réussite se reflète également dans les chiffres. En 2008, il y avait 23 stylistes belges indépendants et 35 entreprises, qui ont été actives dans la branche de la mode à Flandre et à Bruxelles et qui ont fait un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros. De plus, en 2009, la Belgique avait 23 marques de mode avec des défilés réguliers dans lesquelles les Six d’Anvers ont présenté leurs créations.[40] Ce qui n’existe pas jusqu’à présent, c’est une propre semaine de la mode d’Anvers à l’égard des autres grandes semaines de la mode du monde comme à Milan, Paris, Londres ou New York. Aujourd’hui encore, la semaine de la mode à Paris est utilisée à cause de la proximité pour débuter les nouvelles parutions belges. Néanmois dans les années 1990, Anvers a été transformé dans un véritable point chaud pour la mode. Il y a des facteurs divers responsables qui sont versés au profit du tourisme et de la pertinence internationale. Grâce à Linda Loppa, qui a supervisé les Six d’Anvers dans les années 1980, et Geert Boulot, le musé de mode (MoMu) pouvait inaugurer en 2002. Des institutions comme le Flanders Fashion Institute (FFI) et la Konklijke Academie voor de Kunsten, qui ont le désir d’aider et créer des talents de demain, y sont aussi localisé. En outre, trois des Six d’Anvers ont leurs entreprises principales en Anvers, ce qui provoquent beaucoup de tourisme.

En conclusion, la Belgique a réussi à être reconnue et à s’enregistrer dans la liste des pays de mode en établant le terme « Antwerp Fashion » à la place de la mode belge dans un contexte globale.[41]

La perspective économique sur la relation de la dépendance commerciale entre la Belgique et la France (Juliane Bardosseck)

En dehors du facteur évident de la proximité entre les pays voisins, d’autres aspects économiques éventuels sont importants pour la relation commerciale entre la France et la Belgique dans le domaine de la mode. Dans le 20e siècle, l’individualité ne régnait pas dans le design et les coupes de mode belge, mais par contre une orientation dominante des visions de la France. En 2010, la branche textile et l’industrie de vêtements a pris de l’extension : « La chambre syndicale de la Haute couture Belge » travaillait en étroite coopération avec la chambre française du même nom, en copiant des designs autorisés de Paris et en les vendant.[42] Entre 1916 et 1952, seulement la maison de mode « Norine » passait pour la seule qui ne copiait pas les designs parisiens. En revanche, ils osaient d’apparaître avant-gardiste et ils ont travaillé avec des artistes comme René Magritte pour la publicité et les campagnes de mode. Ils ont intégré des idées surréalistes dans la mode pour la première fois, ce qui pourrait être considéré comme peu conventionnel à l’époque. Le développment d’une propre, forte industrie de mode belge était en train de s’établir, ce qui a été soutenu par la Belgique comme importatrice importante de mode française, parce que les fabricants belges étaient souvent privilégiés à cause de la proximité de Paris. Enfin, des licences de coutures officielles pouvait être procurées, dont la Belgique a également bénéficié.[43]

Fashion Week Paris 2021 (Larissa Schneider)

Le défilé de mode parisienne a eu lieu dans la semaine du 1er au 10e mars 2021. Beaucoup de styliciens internationaux présentaient leurs collections pour l’automne/l’hivers, par exemple Hermès, Chanel, Alexander McQueen et Louis Vuitton, mais aussi les styliciens belges Martin Margiela et Dries Van Noten. Maison Margiela est connue pour ses créations expérimentales : « Ils y avaient beaucoup de manteaux déconstruits, des jupes à carreaux combinées avec des chapeaux énormes typiques pour Margiela. Les looks effrontés vivent principalement à cause du mélange des matériaux : le poil, la laine et le chiffon. »[44] Récemment, Dries Van Noten a collaboré avec le Français Christian Lacroix, mais le public est enthousiaste à cause de sa propre collection actuelle avec des créations hautes en couleur. Elle ressemble aux années folles et à ses vêtements de fête, mais grâce aux matériaux et aux motifs, elle ressemble aussi aux années 1970. « Une division créative »[45] qui passionne le monde de la mode.[46]

Le défilé de mode a eu lieu sur place, mais à cause de la pandémie actuelle de Corona, il devient digital : Shanghai et Helsinki ont déjà fait leurs défilés sur internet et ont prouvé qu’on peut montrer ses collections et les défilés en ligne, ils sont un modèle pour le reste du monde. En juin et juillet, les défilés de mode à Londres, Paris et Milan doivent obligatoirement se dérouler uniquement sur internet, chaque stylicien a 15 minutes pour présenter sa collection.[47]

Conclusion : La mode et le design en Belgique

Aujourd’hui, la Haute Couture est toujours imprégnée de l’influence française, même si maintenant, il y a beaucoup de pendants internationaux de la « Fédération de la Haute Couture et de la mode ». Néanmoins, les Belges Ann Demeulemeester et Dries Van Noten ont contribué à l’internationalisation.

En résumé, on peut dire qu’il y eu, jusqu’à présent, deux générations importantes de jeunes talents à partir des années 1980, qui ont pu réaliser leur potentiel et obtenir de la reconnaissance internationale grâce aux initiatives financières et à l’aide du gouvernement, à tel point qu’ils ont toujours une grande influence et de la pertinence dans la scène de mode. De plus, la proximité de Paris est une chance et une plateforme importante pour la représentation et la considération de nouvelles créations de mode belges. La Belgique passe pour une importatrice importante de la France et il y a une dépendance entre les deux pays de point de vue économique, dont la France prend la position dominante.

Les semaines de mode actuelles sont également dominées par l’influence française. Seulement deux belges étaient présents au début de l’année, ce qui pourrait montrer que la Belgique ne peut pas encore être décrit comme pays de mode dans le contexte international. Dans la branche de mode, il n’apparait pas souvent la référence à la Belgique elle-même, mais à la ville d’Anvers, à tel point qu’on peut la considérer comme ville de mode. D’ailleurs, il faut admettre que la littérature concernant la mode belge, plus particulièrement la mode d’Anvers, est très limitée. Comme la mode est en mouvement perpétuel, il faut se patienter et observer le développement de la Belgique et d’Anvers en tant qu’endroits de mode (non) connus dans le monde.

– Juliane Bardosseck et Larissa Schneider –

Ce texte d'étudiant a été réalisé dans le cadre du séminaire "Das BelgienNet - medienpraktische Perspektiven auf die Kultur Belgiens" (été 2021).

Notes

[1]Cf. Hellmeister, Anette: Die Pariser Haute Couture, Trier: WVT, Wiss. Verl. Trier 1996, p. 3.

[2]Cf. Auer, Anita: Der Couturier Heinz Schulze-Varell (1907 – 1985). Entstehung und Entwicklung einer Haute Couture in Deutschland, Stuttgart: Hartung-Gorre Verlag Konstanz 1993, p. 16.

[3]Cf. Schütte, Stephanie: Die 101 wichtigsten Fragen: Mode, Fashion, Haute Couture, München: C.H. Beck 2011, p. 17.

[4]Cf. ibid., p. 33.

[5]Cf. ibid., p. 17.

[6]Cf. Palmer, Alexandra: Haute Couture, dans: Steele, Valerie (Hrsg.): The Berg companion to fashion, Oxford: Berg 2010, p. 393.

[7]Cf. s.i.: Fashion – eine Geschichte der Mode im 20. Jahrhundert. Die Sammlung des Kyoto Costume Institute, Köln: Taschen 2012, p. 8.

[8]Cf. De Marly, Diana: The history of haute couture: 1850 – 1950, London: Batsford 1980, p. 91.

[9]Cf. Palmer, Alexandra: Haute Couture, pp. 393.

[10]Cf. https://fhcm.paris/en/

[11]Cf. Auer, Anita: Der Couturier Heinz Schulze-Varell (1907 – 1985), p. 16.

[12]Cf. Palmer, Alexandra: Haute Couture, p. 395.

[13]Cf. Schütte, Stephanie: Die 101 wichtigsten Fragen: Mode, Fashion, Haute Couture, p. 18.

[14]Cf. https://fhcm.paris/en/members/

[15]Cf. Buxbaum, Gerda (Hrsg.): Mode! Das 20. Jahrhundert, München: Prestel 1999, p. 177.

[16]Cf. s.i.: Ann Demeulemeester. Designerportrait, dans: Elle, URL: https://www.elle.de/designer/ann-demeulemeester [02.06.2021].

[17]Cf. Buxbaum, Gerda (Hrsg.): Mode! Das 20. Jahrhundert, München: Prestel 1999, p. 177.

[18]„Schwarze Charmeuse-Kleider hängen an bleich geschminkten Mannequins mit strähnigen Haaren, dazu zeigt sie abgerissene Säume, eingebügelte Falten, triste Farben, zerrissene Strümpfe, keinen Schmuck, keine Dekolletés, zuweilen jedoch vollkommen durchsichtige Tops oder nackte Oberkörper, und auch keinen Mini.“, dans: Loschek, Ingrid: Fashion of the Century, München: Battenberg 2001, pp. 332.

[19]Cf. s.i.: Ann Demeulemeester. Designerportrait.

[20]Cf. Loschek, Ingrid: Fashion of the Century, p. 349.

[21]Cf. s.i.: Ann Demeulemeester. Designerportrait.

[22]Cf. Werle, Simone: 50 Fashion-Designer, die man kennen sollte, München: Prestel 2010, p. 125.

[23]Cf. s.i.: Dries Van Noten. Designerportrait, dans: Elle, URL: https://www.elle.de/designer/dries-van-noten [02.06.2021].

[24]„steht […] für unkomplizierte, sehr tragbare Schnitte und extrem aufwendig gewebte oder kunstvoll bedruckte Stoffe, die oft ethnisch inspiriert sind und nach seinen Vorgaben angefertigt werden.“, dans: Werle, Simone: 50 Fashion-Designer, die man kennen sollte, p. 125.

[25]Cf. Loschek, Ingrid: Fashion of the Century, p. 353.

[26]Cf. Werle, Simone: 50 Fashion-Designer, die man kennen sollte, p. 125.

[27]Cf. s.i.: Dries Van Noten. Designerportrait.

[28]Cf. Loschek, Ingrid: Fashion of the Century, p. 313.

[29]Cf. ibid., p. 336.

[30]Cf. Teunissen, José: Deconstructing Belgian and Dutch Fashion Dreams : From Global Trends to Local Crafts, Fashion Theory, 21.4.2015, p. 3.

[31]Cf. Ibid., p.6.

[32]Cf. https://www.visitantwerpen.be/de/modestad-van-wereldformaat

[33]Cf. Teunissen, José: Deconstructing Belgian and Dutch Fashion Dreams : From Global Trends to Local Crafts, Fashion Theory, 21.4.2015, p. 3.

[34]Cf. https://www.visitantwerpen.be/de/modestad-van-wereldformaat

[35]Cf. https://de.wikipedia.org/wiki/Antwerp_Six

[36]Cf. Teunissen, José: Deconstructing Belgian and Dutch Fashion Dreams : From Global Trends to Local Crafts, Fashion Theory, 21.4.2015, p. 3.

[37]Cf. https://www.visitantwerpen.be/de/modestad-van-wereldformaat

[38]Cf. Teunissen, José: Deconstructing Belgian and Dutch Fashion Dreams : From Global Trends to Local Crafts, Fashion Theory, 21.4.2015, p. 4.

[39]Cf. https://www.fashionmakery.com/home/die-avantgarde-der-mode/

[40]Cf. ibid, p. 10.

[41]Cf. ibid. p. 11.

[42]Cf. Pouillard, Véronique: In the Shadow of Paris ? French Haute Couture and Belgian Fashion Between the Wars, 2007, chapitre 4.

[43]Cf. Teunissen, José: Deconstructing Belgian and Dutch Fashion Dreams : From Global Trends to Local Crafts, Fashion Theory, 21.4.2015, p. 9.

[44]„Heraus kamen viele dekonstruierte Mäntel, viele karierte Röcke zu Margielas typischen übergroßen Hüten. Die frechen Looks lebten vor allem durch den Mix der Materialien: Fell, Wolle und feine Chiffon-Stoffe.“, dans: Bouchain, Susanna: Paris Fashion Week 2020/2021 – Alle Termine, Designer und die wichtigsten Shows, in: Madame, 2020, URL: https://www.madame.de/paris-fashion-week-20202021-termine-designer-shows-1282936.html [31.05.2021].

[45]„Ein kreativer Split“, dans: ibid.

[46]Cf. ibid.

[47]Cf. Bouchain, Susanna: Fashion Week Digital: Hier erleben Sie die Modewochen aus Paris, Mailand und Co. online, dans: Madame, 2020, URL: https://www.madame.de/fashion-week-digital-hier-erleben-sie-die-modewochen-aus-berlin-mailand-und-co-online-1283380.html [31.05.2021].

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Sources internet

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https://fhcm.paris/en/

https://www.sueddeutsche.de/leben/mode-aus-belgien-dries-van-noten-der-stille-revolutionaer-1.1032934-3

https://www.visitantwerpen.be/de/modestad-van-wereldformaat